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Retour en mots et en images sur la 5ème édition de la Biennale Versaillaise, un rendez-vous très attendu par les amateurs d’art contemporain toujours séduits par la qualité des artistes sélectionnés pour ce bel événement.
Du du 18 au 23 janvier dernier, la Biennale, placée cette année sous l’égide des deux invités d’honneur Sylvie Cliche et Monch (Antoine Monmarché), a réuni 75 artistes au Carré à la Farine.
50 peintres et 25 sculpteurs parmi lesquels Véronique Dumont, qui a pu y présenter Vertige et Tout ira Bien …, deux œuvres signature offrant à elles seules un aperçu de l’univers de l’artiste ; de l’évolution de son travail aussi, qui la conduit aujourd’hui à la représentation de corps complets.
Partie de la thématique du buste décliné en portraits d’hommes et de femmes toujours imaginés, Véronique s’est en effet attaquée à la matérialité du corps qu’elle restitue, comme à l’habitude, avec précision et émotion.
De la douceur de Tout ira Bien…, portrait imaginé, en ces temps troublés, d’une enfant donnée à voir sans apparat, sans cheveux, les yeux clos mais dont le joli visage qu’elle porte au creux de la main rayonne et réconforte qui le croise …
… À la sensualité de Vertige, saisie par l’étourdissement d’une expérience dont elle seule a le secret. Œuvre récente et autre jeune femme dont Véronique Dumont a cette fois choisi de représenter le corps en courbes qui se dessinent sous les drapés aux plis serrés et filigranés rendus avec une précision impressionnante.
Une belle adéquation entre le corps et l’esprit, qui se laisse deviner attiré vers un ailleurs céleste auquel il s’abandonne pleinement le temps d’une extase mystérieuse et pénétrante.
Vertige et Tout ira Bien … : de ces sculptures qui marquent toujours, deux œuvres ici présentées à Versailles pour le plus grand bonheur des visiteurs qu’elles ont de nouveau séduits, riches des émotions dont Véronique Dumont a su les investir avec l’espérance que les deux jeunes femmes puissent les transmettre à qui les rencontrerait.
Pari tenu en tous sens et une double reconnaissance : l’une allant aux sculptures qui ont emporté les cœurs et les esprits ; l’autre adressée à l’artiste par le biais de sa présence à la Biennale Versaillaise, connue et reconnue pour l’exigence de ses critères de sélection.
Un grand merci à celles et ceux qui l’ont visitée ; avant cela à Lucia Mamos Moreau, commissaire de la Biennale, pour son investissement et son énergie débordante; à la ville de Versailles représentée le soir du vernissage par son maire François de Mazières et son adjointe à la culture Emmanuelle de Crépy. Deux passionnés d’art qui ont rappelé l’engagement historique de la commune, chef-lieu du département des Yvelines riche d’un patrimoine mondialement connu, pour la promotion et la défense de la création contemporaine.
Bravo à tous les acteurs de cette nouvelle édition une fois encore des plus réussies … à Véronique Dumont aussi, qui y avait assurément place légitime.
Sophie Cloart